Resumen
Si la phénoménologie de Michel Henry renvoie l’humain à son ancrage dans la vie auto-affective, comment aborder dans un tel cadre philosophique deux des traits propres au vivant humain, à savoir le langage et la création littéraire? Peut-on décrire l’exposition aux mots à partir d’un langage de la vie antérieur à toute configuration linguistique et narrative, à partir d’une “Parole de la vie” qui fonde et qui accroît la capacité de “se sentir” de la vie subjective radicale? Comment aborder le langage dans son intériorité pathique? Pour le dire autrement, peut-on
renvoyer toute médiation visible par le langage à un espace d’immédiateté invisible où aucun signe ne se livre à la connaissance et où, cependant, les mots sont cette résonance de la vie en moi, cette reconduction par eux à mon pouvoir et à mon désir de m’éprouver moi-même comme cette subjectivité qui parle et qui raconte?
renvoyer toute médiation visible par le langage à un espace d’immédiateté invisible où aucun signe ne se livre à la connaissance et où, cependant, les mots sont cette résonance de la vie en moi, cette reconduction par eux à mon pouvoir et à mon désir de m’éprouver moi-même comme cette subjectivité qui parle et qui raconte?
Idioma original | Francés |
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Páginas (desde-hasta) | 165-182 |
Publicación | Revue Analecta Hermeneutica |
Volumen | 8 |
Estado | Publicada - 17 oct. 2016 |